De
nombreuses évolutions ont modifié l’étude
de la biologie. Le séquençage complet de plusieurs génomes
d’organismes eucaryotes multicellulaires marque les débuts
de la génomique. Celle-ci, en combinant bio-informatique, génétique
inverse, et méthodes d’analyse globale de l’expression
du génome, permet une meilleure compréhension de l’intégration
de grandes fonctions physiologiques et de programmes de développement.
Dans le domaine végétal, elle établit des relations
avec l’amélioration des plantes, en particulier avec la
sélection assistée par marqueurs et l’analyse de
la variabilité génétique. Le changement d’échelle
de la génomique et les moyens requis pour son développement
impose de nouveaux partenariats et influence l’organisation des
dispositifs de recherche.
Les études de génomique auront-elles un impact sur la
filière tournesol ? La supériorité génotypique
des hybrides F1 par rapport aux lignées parentales est un fait.
L’intérêt économique de l’hybride F1
par rapport aux populations qui sont des mélanges d’hybrides
peut donc être discuté. Qu’en est-il pour le tournesol ?
La marginalisation actuelle de la culture du tournesol sur des terres
peu favorables (la culture avec le minimum d’intrants voire sans
intrant, comme l’absence d’irrigation) et le développement
de la culture biologique, conduisent à s’interroger sur
l’intérêt économique des hybrides F1 par rapport
aux populations.
Peut-on
envisager dans le contexte économique actuel un schéma
de sélection de populations et une organisation de la filière
huile impliquant l’agriculteur ?
En
savoir plus :
=>
Interviews (au format Real Audio)
Interview de Jean-François
Briat (1mn 49)
Interview d'André Bervillé
(2mn 49)
=>
Compte-rendu de la conférence
Exposé de Jean-François
Briat
Exposé d'André Bervillé
Débats avec la salle (compte-rendu
par Frédéric Prat (Geyser), pour la Fondation Sciences
Citoyennes)